Marcher dans la sagesse pendant cette année scolaire

Ces temps-ci, je lis l’Ecclésiaste. Cela faisait un certain temps qu’il n’était pas revenu dans mes lectures à méditer, et je suis frappée non seulement par la pertinence de ce livre énigmatique pour nos questions contemporaines, mais aussi par le rôle du Qohèleth, « l’enseignant ».

Le Qohèleth recherchait du sens et la satisfaction dans la vie, guidé par la sagesse. De ce qu’on peut observer, il a vu les bénéfices de la sagesse, du plaisir et de la richesse. Il a mis en balance chaque élément et a conclu qu’il y avait un avantage dans une condition et moins dans son opposé (p. ex. sagesse et folie, richesse et pauvreté) … Et pourtant, bien que la sagesse vaille mieux que la folie, l’inéluctabilité de la mort rend les avantages limités, tout comme les êtres humains. Alors, quel est l’intérêt ?

Que l’on soit bon étudiant, hédoniste, financier ou membre d’une famille, tout cela peut sembler désespérant. Comme dans Ecclésiaste 3, il ne faut pas se contenter d’observer la vie dans tous ses extrêmes et ses complexités, mais nous réjouir de ce que Dieu nous a donné. Nous devons reconnaître les limites de notre compréhension potentielle et nous appuyer sur Celui dont la connaissance est sans limites et dont les jours n’ont pas de fin. Autrement dit, nous devons écouter ce que Dieu dit, sa sagesse – à propos de la vie, de la satisfaction et de nos systèmes de valeurs !

Pendant notre marche avec le Christ durant cette année scolaire, nous voulons voir la vérité alternative au visible, écouter et nous appuyer sur Dieu dans sa Parole et trouver de la joie dans le fait de le craindre.
Comment pouvons-nous apprendre le contentement dans toutes nos circonstances (comme Paul, voir Philippiens 4.11-12) et marcher dans la sagesse ?
L’exemple du Qohèleth nous offre un point de départ :

  1. Son investissement personnel dans l’étude, associé à une
  2. position de curiosité et d’écoute. Et, parce qu’il transmet ce qu’il a appris à l’assemblée, il peut y avoir une
  3. croissance en tant que communauté. Ce qu’il a dit/partagé à la communauté à l’époque, et à nous aujourd’hui, semble appeler des retours, provoquer des questions et promouvoir la dépendance au Dieu éternel : la véritable source de vie et de sagesse (Ecc 12.13-14).

Je me demande : à quel moment cet exemple nous met au défi, nous-mêmes et les autres, aujourd’hui ? Nous investissons-nous dans l’étude de la Parole vivante, Jésus, qui a dit : « Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école… » (Mt 11.28) ? Cela signifie plus que chercher du réconfort ou de petites citations, mais venir à lui dans cette position de curiosité et d’écoute.

Peut-être notre prière est-elle d’abord de grandir dans l’humilité qui ouvre nos oreilles pour entendre et marcher dans l’obéissance sur le campus et dans nos familles… ainsi que partager ce que nous voyons et apprenons…

Paula
Secrétaire adjointe de l’IFES pour l’Interaction avec les Écritures