Monthly Archives: octobre 2013

Venez rencontrer Jésus !

Nombreux sont les étudiants que la lecture de la Bible n’intéresse pas. Elle leur semble inutile, peu crédible ou tout simplement dépassée. Pourtant, c’est à travers la Parole que nous apprenons à connaître Jésus-Christ. Comment pouvons-nous aider les étudiants à rencontrer Jésus dans la Bible et à travers elle ?

L’initiative« Marc : l’Expérience » a été conçue dans ce but. Les étudiants invitent d’autres étudiants à venir voir cette mise en scène de 90 minutes sur la vie de Jésus. La représentation se fait dans une salle où le public est installé en rond (voir photo). Ainsi, au lieu d’observer la scène à distance, les spectateurs sont directement confrontés à ce qui se passe.

Au Chili, après une représentation, un étudiant non-chrétien a dit : « Difficile de ne pas pleurer. C’est extraordinaire de se dire que cela pourrait être vrai. » Les étudiants repartent après avoir entendu l’Évangile de manière très vivante et engageante.

« Marc : L’expérience » est une pièce interprétée par 15 étudiants qui n’ont pas forcément l’expérience de la scène. Pendant quelques semaines, ils apprennent la structure et l’essentiel du message de l’Évangile de Marc. Puis, avec l’aide d’un directeur formé, ils préparent la représentation.

De nombreux acteurs sont profondément touchés par cette expérience :

  • « J’ai appris à découvrir l’Évangile comme jamais auparavant. Cela m’a rapprochée de Jésus car cela me donnait l’impression de vivre à ses côtés pendant son passage sur terre. » (Actrice lettone).
  • « Au cours des dernières semaines, certaines scènes du drame m’ont accompagnées et ont orienté ma vie et mes pensées. J’ai rarement été confronté aussi intensément à un texte. » (Acteur allemand)

Liene Lice, qui a mis en scène « Marc : L’expérience » en Lettonie commente : « Personne ne peut rester indifférent en voyant la pièce. Certaines personnes rient, d’autres pleurent, certains sont perdus dans leurs pensées, mais tous se retrouvent face à face avec l’Évangile. »

Les mouvements de l’IFES de plus de dix pays ont fait « Marc : L’expérience ». Le mouvement au Chili, par exemple, a donné sa première représentation en 2011. Depuis lors, ils ont donné plus de 25 représentations. Plus de 1500 personnes ont donc pu entendre les paroles de Jésus à travers l’Évangile de Marc. En Allemagne, de nombreuses représentations ont lieu sur les campus universitaires : c’est une excellente façon de faire de Jésus un sujet de conversation dans le monde étudiant. Ensuite, on distribue le script de la pièce : un exemplaire de l’Évangile de Marc.

Pour plus d’informations, allez sur le site Internet de « Marc : L’expérience ». Si vous vous demandez si cela serait intéressant dans votre contexte, n’hésitez pas à contacter Andrew Page, le créateur de « Marc : L’expérience »: andrew (at) themarkdrama.com.

« Qui est donc cet homme? Même le vent et la mer lui obéissent! » (Marc 4:41). Aidons les autres à rencontrer Jésus et par la même occasion, découvrons-le plus nous-mêmes.

Sabine Kalthoff

Autres liens :
Marc : L’expérience » du GBU Chili sur Facebook (en espagnol)
Blog de « Marc : L’expérience » du GBU France (en français)
Blog de « Marc : L’expérience » du SMD Allemagne (en allemand)
Vidéo: Jésus guérit un paralytique (en anglais)

Un résultat inattendu de la lecture de la Bible. Témoignage.

« Bien que mes parents soient athées, ils se considéraient tout de même musulmans. Je suis devenu musulman après l’effondrement de l’Union soviétique, lorsque la pratique de religion a été autorisée. Certains de mes proches m’ont dit que je devenais de plus en plus fanatique.

C’est alors que ma sœur a accepté Jésus comme son Sauveur. Quand elle nous a parlé de sa décision, nous nous sommes tous opposés à elle. C’était une telle honte pour notre famille musulmane ! Nous lui avons mis la pression, et un jour je l’ai même frappée. Pendant que j’étais à l’armée, ma sœur a mûri dans sa foi et gagné en assurance. Lorsque je suis revenu, j’ai été surpris du courage avec laquelle ma sœur parlait de Jésus, mais ses paroles ne me touchaient pas. Pour moi, elle nous avait trahis.

Un jour, elle m’a invité à suivre gratuitement des cours d’anglais. J’ai immédiatement compris que les gens qui dispensaient ces cours étaient probablement des missionnaires, mais je m’en fichais. Je voulais apprendre l’anglais pour pouvoir trouver un bon travail ou immigrer pour avoir une vie meilleure en Occident. Après chaque cours d’anglais, nous étions invités à rester pour une étude biblique. Au bout d’un certain temps, j’ai décidé de rester et nous débattions souvent : je faisais valoir que Jésus n’était qu’un prophète ; ils étaient convaincus qu’il était Dieu. Une des choses qui me surprenait, c’était leur amour. Parfois je me comportais de façon grossière, mais je me suis toujours senti accepté.

Un an après avoir régulièrement fréquenté ce groupe, j’ai décidé de lire l’Évangile. Je voulais prouver à ces « chrétiens perdus et dupés » que Jésus n’était pas Dieu, mais seulement un prophète. Alors j’ai commencé à lire et je ne pouvais m’empêcher d’y prendre plaisir. Tous les jours après le travail, je rentrais en courant à la maison pour continuer ma lecture. Tout allait bien jusqu’à ce que je lise Jean 14:6 : « Le chemin, répondit Jésus, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Le Semeur) Je fus choqué par cette déclaration : « Personne » ??? Et les musulmans alors ? Que dois-je donc faire ? J’aurais voulu que Jésus n’ait pas dit ça…

Je comprenais que je devais faire un choix. Ma première prière à Jésus a été : « Jésus, si tu es vraiment Dieu, fais-le moi savoir et je te suivrai. » Quelques temps après, j’ai senti en moi une paix inhabituelle que je n’avais jamais ressentie auparavant. J’ai accepté Jésus comme mon Sauveur. Je n’en ai parlé à personne pendant environ deux mois. Quand je l’ai annoncé à ma sœur, elle m’a joyeusement répondu : « Je savais que cela arriverait, je priais pour toi toutes ces années ! » Cela s’est passé en 2001 et depuis lors, je marche avec le Seigneur. »

L’auteur s’investit dans l’IFES en tant que bénévole