Monthly Archives: octobre 2014

Marathon biblique : si simple !

La lecture de la Bible en groupe est quelque chose qui nous tient particulièrement à cœur et que nous encourageons activement au sein du VBG (mouvement de l’IFES en Suisse alémanique). Ainsi, nous sommes toujours ouverts aux idées qui peuvent être une inspiration pour notre étude commune de la Bible. Il y a un an, nous avons découvert le marathon biblique. Aujourd’hui, nous sommes ravis de cette méthode de lecture des Ecritures.

photoBibelmarathonkleinDans un marathon biblique, vous lisez l’ensemble d’un livre de la Bible en groupe. La lecture à haute voix aide les participants à entrer dans le passage. Cette approche ne se penche pas sur les versets individuels mais sur les liens et l’impact du texte dans son ensemble. Dans une lecture longue comme celle de Genèse, il n’est évidemment pas possible de se souvenir de tout. Ce n’est pas un problème puisque le marathon biblique n’a pas pour objectif une compréhension détaillée du texte. Et pourtant, c’est toujours extraordinaire de voir la manière dont, à travers cette approche, de nouvelles perspectives de passages bibliques individuels peuvent émerger.

Cette forme simple de lecture et d’écoute des Ecritures aide les participants à faire l’expérience des livres bibliques d’une façon nouvelle et significative.

Diriger un marathon biblique dans votre groupe
Nous avons fait des marathons avec des livres bibliques très différents tels la Genèse, Esaïe, Marc, Luc et Corinthiens. Le temps nécessaire dépend du livre et de la vitesse de lecture. Par exemple, pour Genèse, le temps de lecture est d’environ 5,5 heures.

Il est important de créer un environnement silencieux et simple pour la lecture commune. Cela permet de donner l’espace à la Parole de Dieu. Ceux qui participent devraient rester pour toute la durée de la lecture. Pour une telle rencontre, une bonne taille de groupe serait de 7 à 15 personnes.

La lecture devrait se baser sur une traduction facile à comprendre. On conseille l’utilisation d’une seule traduction. Les participants lisent un chapitre à haute voix à tour de rôle. Les chapitres de plus de 35 à 40 versets sont divisés en deux parties. Tous les six chapitres, le chapitre suivant est lu verset par verset à tour de rôle et tout le monde se lève.

Toutes les heures, il y a une pause de cinq à dix minutes. Cette pause peut être utilisée par certains participants pour partager brièvement le verset ou la section qui leur ont parlé, sans entrer dans une discussion quelconque. Cette pause est également l’occasion de s’étirer ou de se désaltérer.

Après la lecture de l’ensemble du livre biblique, il est très utile aux participants de consacrer au moins 15 minutes à discuter de ce qu’ils ont entendu. Ce temps est souvent un vrai moment fort !

L’approche du marathon biblique est très simple sans trop d’exigence pour ceux qui l’animent ou qui y participent. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?

Benedikt Walker (benedikt.walker (at) VBG.net)
Secrétaire général du VBG

La Parole de Dieu dans ma vie

Ceci est une suggestion très concrète et pratique, vous encourageant à mener une réflexion sur votre vécu avec la Parole de Dieu.

Illustrez le rôle de la Bible dans votre vie
Les questions suivantes peuvent vous aider à décider des éléments à inclure dans un dessin. Penchez-vous sur ces choses qui sont particulièrement pertinentes dans votre vécu. Votre dessin peut être une représentation graphique chronologique avec des commentaires ou quelque chose de plus créatif.

  • Avec quelle vision de la Bible avez-vous grandi ? (Cela peut tout à fait avoir un lien avec l’image de Dieu avec laquelle vous avez grandi.)
  • En quoi votre relation à la Bible a-t-elle changé au cours de votre vie ?
    • De quelle manière l’amour pour la Parole de Dieu a-t-elle crû dans votre vie ? 
    • Comment avez-vous appris à étudier et obéir à la Parole de Dieu?
  • Quelles personnes et/ou quelles expériences ont eu une influence marquante sur la façon dont vous voyez et gérez la Parole de Dieu ?
  • Quels passages bibliques ont eu une forte influence dans votre vie ?

Vous pouvez le faire seuls. Vous en tirerez davantage de bienfaits si vous vous réunissiez ensuite en petit groupe pour vous faire part réciproquement de certains des aspects de votre vécu.

En quoi cela vaut-il la peine ?

Le souvenir est un moyen de cultiver la reconnaissance. Nous pouvons louer Dieu pour sa révélation et son impact dans notre vie. Nous pouvons aussi louer Dieu pour les personnes qui ont investi en nous, qui nous ont aidés à aimer, à comprendre et à vivre la Parole de Dieu.

L’exemple positif de ceux qui ont façonné notre approche de la Parole de Dieu peut nous inspirer à chercher des personnes en qui nous pouvons investir. Comment pouvons-nous transmettre ce que nous avons reçu ?

Le souvenir peut aussi être douloureux. Peut-être avez-vous besoin de reconsidérer certaines pensées et sentiments négatifs envers la Parole de Dieu, qui ont façonné votre histoire jusqu’à aujourd’hui. Peut-être réalisez-vous que vous connaissez à peine ce que la Bible contient ou que vous n’avez jamais appris à faire confiance à la Parole de Dieu. Avec qui pouvez-vous parler et prier par rapport à ces choses ? Faire face honnêtement à nos luttes et nos faiblesses nous aide à voir la prochaine étape de la croissance plus clairement.

En nous souvenant de passages bibliques spécifiques qui ont eu une forte influence dans notre vie, nous sommes encouragés à continuer notre marche avec Jésus. Peut-être cela nous rappelle certaines vérités de l’Evangile, certaines promesses ou certains commandements qui sont importants pour notre cheminement. Réfléchir à la manière dont Dieu nous a rencontrés dans le passé à travers les Ecritures renforce notre motivation de continuer à interagir avec lui à travers sa Parole.

Sabine Kalthoff

Les étudiants prennent position contre la corruption

L’Afrique est rongée par la corruption et le Ghana ne fait pas exception. Où que l’on se tourne, il semble que tout le monde s’attende à un pot-de-vin, une faveur, ou « un petit quelque chose » pour faire ce pour quoi il est payé. Ce problème est un obstacle au développement national et un grave fléau pour l’image d’une nation où plus de 60 % de la population affirme être chrétienne.

Mais quelle est la source de cette corruption ? Là où il y a des fruits, il nous faut examiner les racines : les salles d’examen sont un des endroits où les graines de la corruption sont semées. Sous des formes diverses, la tricherie est devenue endémique sur nos campus. Les étudiants du mouvement de l’IFES au Ghana (GHAFES) ont décidé de se mobiliser.

L’an dernier, les étudiants du GHAFES, de l’université de Cape Coast, ont décidé de lancer le projet C.A.M.E., Campaign Against Malpractice in Examination (Campagne de lutte contre la fraude aux examens). Cette campagne vise les étudiants chrétiens, qui pour beaucoup ont adopté la culture de la triche tout en se justifiant par le fait que « tout le monde le fait ». L’objectif est de rappeler à ces étudiants que la tricherie aux examens est un péché et de les encourager à y résister, afin de donner l’exemple sur le campus et d’augmenter le niveau d’intégrité.

Les étudiants du GHAFES ont utilisé diverses approches novatrices et créatives pour aborder la question sur le campus. Ils ont réalisé une bannière (voir photo), des flyers, des autocollants et des affiches. Un documentaire vidéo a été diffusé dans six salles du campus pour mettre ce problème en lumière et le porter à l’attention du tous. La campagne comprenait également quatre forums interactifs où les étudiants pouvaient évoquer leurs comportements de triche et prendre connaissance de moyens concrets pour y mettre un terme.

bannercorruptionCertains étudiants ont réagi négativement à cette campagne et ont demandé au GHAFES de l’arrêter, persuadés qu’elle entraverait la réussite de leurs études. Malgré cela, les étudiants du GHAFES poursuivent leurs efforts, convaincus que « Mieux vaut un pauvre qui marche dans l’intégrité qu’un riche qui emprunte des voies tortueuses. » (Proverbes 28:6). Quels en ont été les résultats ?

Jusqu’ici, nous avons vu des étudiants s’engager ouvertement à ne pas de tricher aux examens. Nous espérons que ces aveux nous guideront tous et nous aideront à tenir le cap. Bon nombre des étudiants chrétiens avec que nous avons parlé ne voient pas ce qu’il y a de mal à aider les autres pendant l’examen. À travers cette campagne, ils ont compris « qu’aider » et « recevoir de l’aide » de cette façon n’était pas juste. (Elikem Aflakpui, Président du GHAFES à l’université de Cape Coast)

Nous louons Dieu pour ces étudiants qui prennent l’initiative de transformer leur campus et prions que leurs efforts persévérants portent des fruits, non seulement sur le campus, mais dans l’ensemble de la société ghanéenne.

Victor Obeng (info(at)ghafes.org)
Secrétaire général du GHAFES

Un festival artistique pour la justice transmet un message d’espérance

Maintenant, chaque fois que je me plonge dans la Parole de Dieu, je suis étonné de voir tout ce qu’elle a à dire sur la justice. J’ai progressivement eu cette prise de conscience lors de notre préparation du « Festival artistique pour la justice », l’an dernier. Notre groupe local d’étudiants du GEU (le mouvement de l’IFES au Guatemala), a organisé cet événement public d’une journée dans notre université. Nous avons invité les étudiants à venir exprimer leur perception de la justice à travers les arts (littérature, théâtre, musique, photographie, etc.), tout en préparant nous-mêmes des présentations artistiques selon notre vision chrétienne du monde.

Tout au long de la préparation du festival, Dieu nous a conduits à travers un processus d’apprentissage. La corruption et l’injustice sont monnaie courante dans notre pays. Il y a quelque temps, nous avions invité des étudiants à poser une question à Dieu. La plupart des réponses avaient trait à la justice, comme par exemple : « L’absence de justice dans notre pays ne prouve-t-il pas de l’indifférence ou l’inexistence de Dieu ? » Nous avons été surpris de prendre conscience que, même à la lumière de cette réalité, nous avions une idée très superficielle de la justice biblique.

Nous avons alors plongé nos regards dans la Parole de Dieu et avons entamé un voyage passionnant où nous avons découvert des vérités transformatrices mais aussi d’autres questions difficiles. Nous avons découvert un Dieu juste, extrêmement préoccupé par la justice. Nous avons découvert que l’humanité dans son ensemble et nous-mêmes individuellement étions coupables, injustes, enclins à faire le mal. Nous avons découvert qu’il existe un espoir ultime pour l’humanité à travers un sacrifice unique qui nous justifie, nous rachète, nous restaure et nous transforme, pour qu’au lieu de servir l’injustice, nous devenions porteurs de justice dès aujourd’hui, tout en aspirant au jour où la justice sera complète.

Dans le cadre de notre préparation, nous avons également été à la rencontre de certaines injustices dans notre ville. Une image en particulier reste gravée dans mon esprit… Lors d’une visite à la décharge de la ville de Guatemala : une mère célibataire vit avec ses neuf enfants dans une maison de quatre mètres carrés… des pilleurs fouillent les poubelles en quête de nourriture ou de quelque chose à revendre. Et au milieu de tout cela, nous animons une étude biblique sur la façon dont Dieu perçoit Hagar et sa compassion pour les opprimés.

Ce que nous avons compris des Écritures a inspiré la création d’un certain nombre de présentations artistiques pour le festival. Entre autres, une pièce de théâtre basée sur l’épître aux Romains et le thème de la justice, que des équipiers de COMPA Mexique ont artsfestival2écrite et nous ont aidés à préparer.

Environ 650 étudiants sont venus assister au festival et plus de 100 étudiants y ont participé avec leurs présentations artistiques. Nous sommes tellement reconnaissants que l’université ait pu se rassembler avec enthousiasme autour d’un thème au sujet duquel la Bible a tant de choses à dire. L’art a été un formidable vecteur pour communiquer les vérités bibliques et aborder certaines questions au sujet de Dieu, de l’Homme et du monde. Nous louons Dieu, car sa Parole apporte la Vie et l’espérance dans notre vie, à l’université et dans notre société.

Jhonny Corado (jhonnycorado(at)hotmail.com)
Étudiant en art – GEU Guatemala, coordonnateur du festival artistique

Aimer la Parole de Dieu

La Bible dans ma main, c’est la preuve que Dieu m’aime.
L’étude biblique, c’est comme entrer dans les épousailles.

Ces déclarations viennent de Klaingar Ngarial, qui fait partie de l’équipe régionale de l’IFES en Afrique francophone. Quand j’ai entendu Klaingar employer ce langage d’amour pour parler de l’interaction avec les Ecritures, je voulais en savoir plus.

Pourquoi vois-tu la Bible comme la preuve de l’amour de Dieu pour toi?
Sans la Bible, ce serait impossible de connaître Dieu; et ne pas connaître Dieu, c’est le plus grand drame qu’il y ait. Le connaître, c’est le but de tout ce qui existe. Nous avons tout entre nos mains pour connaître Dieu. A n’importe quel moment, j’ai accès à cette parole.

Dans quel sens est-ce l’étude biblique est comme entrer dans un mariage ?
Dans les deux cas, c’est le fait d’être ensemble avec une autre personne. Cela nous forme. Pour s’épouser et pour étudier la Bible, il faut vouloir l’autre et accepter que l’autre ait une influence sur moi.
A mesure que nous lisons dans la Bile, nos pensées et nos sentiments sont de plus en plus conformés à la Parole de Dieu. Ce processus nous conduit à une communion plus profonde avec Dieu.

Qu’est-ce qui te motive à lire la Bible ?
Je veux vivre dans l’obéissance à Dieu. Ainsi, je ne permets pas que ma lecture biblique dépende de ce que j’ai envie de la faire ou pas. Et puis, je suis motivé par le désir de connaître Dieu, de découvrir davantage de lui. Je peux entrer en conversation avec le Créateur de tout ce qui existe ! Je peux lui parler et il me répond dans l’expérience de la méditation de sa Parole. L’Ecriture mène à des expériences relationnelles avec Dieu.

En lisant cette entrevue, quelles pensées vous viennent à l’esprit ? Qu’est-ce qui vous motive à lire la Bible ? De quelles images pourriez-vous vous servir pour décrire l’interaction avec les Ecritures ?

Au cours de mes voyages dans le monde de l’IFES, je rencontre de nombreux étudiants pour qui la lecture de la Bible est devenue un devoir pénible. Beaucoup ont entendu, tout au long de leur jeunesse, « En tant que bon chrétien tu dois lire ta Bible » —mais n’ont jamais compris, ni intériorisé, pourquoi cela est important.

Comment pouvons-nous aider les étudiants à saisir à quel point l’Ecriture est pour nous un don précieux ? Si nous voulons voir des étudiants passionnés pour la Parole de Dieu, il ne suffit pas de leur apprendre des méthodes d’étude biblique ! Nous devons trouver des moyens de faire grandir leur amour pour cette Parole.

Sabine Kalthoff

Uncover. Présenter Jésus à vos amis

On dit que les meilleures idées sont souvent les plus simples. Uncover est une idée simple : un outil pour l’étude de la Bible dans une présentation attractive consistant en une série de six études bibliques d’évangélisation portant sur l’Évangile de Luc. Ce manuel peut être utilisé en petits groupes ou de façon plus informelle lors de rencontres individuelles.

Pour l’accompagner, une édition spéciale « Uncover » de l’Évangile de Luc a été publiée. Elle incite ceux qui sont en recherche à ne pas simplement se contenter de la lecture des passages qui figurent dans le manuel d’étude biblique, mais à découvrir toute l’histoire de Jésus. Cette édition de l’Évangile inclut les liens vers de courtes vidéos en ligne qui abordent certaines questions que les participants en recherche peuvent se poser en lisant l’Évangile.

Après une phase initiale de formation, le mouvement de l’IFES Grande-Bretagne (UCCF) a mis ses principaux membres au défi de lire l’Évangile de Luc avec au moins cinq de leurs amis non-chrétiens.

Sam Hardy a osé relever ce défi : « J’ai timidement demandé à mon colocataire de faire l’étude Uncover avec moi. Il a accepté et il a beaucoup apprécié. Depuis, il est devenu chrétien. »

Ed a été invité à une étude biblique Uncover par son ami chrétien Jonno. Il partage son expérience : « J’ai trouvé intéressant d’examiner l’Évangile en profondeur avec quelqu’un qui en savait plus que moi. Plus je lisais, plus je me demandais si c’était vrai. Jésus était toujours capable de répondre aux questions des gens et Il les aimait. C’était quelqu’un d’incroyable. » En continuant à creuser, Ed a été attiré à Jésus et il est devenu chrétien.

On pourrait raconter encore beaucoup d’histoires de ce genre. Tout cela se déroule dans un contexte postchrétien, ce qui fait que de nombreux étudiants ne savent pas trop ou pas du tout qui est Jésus et ce que croient vraiment les chrétiens. Les attitudes négatives vis-à-vis de la foi sont courantes. Uncover invite ces étudiants à examiner les preuves de la vie et de l’intention de Jésus à travers l’Évangile de Luc, et à découvrir par eux-mêmes qui Il est. Au lieu de s’attendre à ce que les étudiants viennent assister à des réunions chrétiennes, l’Évangile leur est apporté, dans un café, dans leur appartement ou ailleurs.

L’accueil réservé à Uncover a été incroyable. Les étudiants se sont saisis de cette vision comme jamais ils ne l’avaient fait avec un autre projet lié à l’Évangile. Ils ont trouvé une nouvelle assurance pour inviter leurs amis à rencontrer Jésus à travers l’Évangile. Depuis que nous avons commencé ce projet en 2011, des milliers de non-croyants ont lu l’évangile de Luc avec leurs amis chrétiens et des centaines d’entre eux sont venus à la foi. La Parole de Dieu est encore puissante pour attirer les étudiants à Jésus aujourd’hui, et ce dans n’importe quel contexte !

Il est encourageant de voir que plusieurs autres mouvements de l’IFES en Europe ont été inspirés par Uncover. Certains d’entre eux ont traduit ce support pour l’utiliser dans leur contexte.

Pour plus d’informations sur Uncover, voir : http://www.uccf.org.uk/uncover.

Pod Bhogal (PBhogal (at) uccf.org.uk)
Responsable de la communication de l’UCCF