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Rencontrer Dieu dans Sa Parole : à l’Assemblée mondiale (ou d’autres grands rassemblements !)

Logo de l'Assemblée mondialeVenez-vous à l’Assemblée mondiale ? Ou alors allez-vous participer à un autre grand événement dans votre pays ou région, par exemple une Formación, avec beaucoup de monde et un programme chargé et centré sur la Parole de Dieu ?

Comment profiter au maximum de ces occasions de rencontrer Dieu et d’entendre Sa Parole d’une façon fraîche et pertinente quand il y a tant de choses dans lesquelles s’engager ?
Faisons une pause pour réfléchir à comment interagir avec le Seigneur dans Sa Parole.

Joie individuelle et témoignage public

Les Psaumes (notre axe à l’AM 2023) sont un grand mélange de culte personnel, d’angoisse et de louange parsemés de rappels, de déclarations et de témoignages communautaires du caractère et des œuvres de Dieu.

Dans le Psaume 40, par exemple, David se remémore en poésie ce que Dieu a fait pour lui : Il a entendu son cri, l’a placé sur un rocher et lui a donné un nouveau cantique de louange… Cette rencontre individuelle devient un témoignage public débordant !

Lors de nos grands rassemblements, nous pouvons parfois nous sentir perdus dans la foule ou encore être très occupés avec les nombreuses réunions. Voici quelques idées simples qui pourraient vous aider lorsque vous vous réunissez avec d’autres étudiants ou membres du personnel pour faire appel à la Parole vivante, l’entendre et vous laisser transformer par elle dans ces rassemblements chargés mais utiles.

  1. Sur le plan personnel : Veillez à mettre du temps de côté pour lire et méditer les Ecritures de manière individuelle. Vous pouvez évidemment suivre votre plan de lecture de la Bible habituel mais vous pouvez aussi vous concentrez sur les textes qui seront étudiés par tous les participants au cours de l’événement. Le fait de rencontrer le Seigneur par vous-même dans ces passages peut vous préparer à écouter et mieux comprendre lors des études en commun. Et, au fil du congrès, notez les passages et les pensées auxquels vous souhaitez revenir pour plus de réflexion et de prière.
  2. En compagnie : Il est aussi important de valoriser les temps d’interaction autour de la Parole en petits groupes. Dans les grands événements, avec beaucoup de monde, ce sont souvent dans ces espaces plus intimes, que ce soit en binômes ou en petits groupes, que le partage des doutes et des découvertes permet d’apprendre des uns et des autres et de s’encourager mutuellement d’une manière tout à fait spéciale.

« Non, je ne me retiens pas d’exprimer que tu es juste. Je proclame bien haut combien tu es fidèle et que tu m’as sauvé. Non, je ne cache pas ton amour, ta fidélité dans la grande assemblée. »
Psaumes 40.11

  1. En communauté : Entendre Dieu par le biais des membres de nos diverses communautés est une opportunité particulière d’apprendre de la Parole de Dieu à travers des personnes qui viennent de contextes différents, qui ont des préoccupations, des questions et des perspectives différentes. En étudiant la Parole fiable de Dieu avec d’autres, il nous arrive de remarquer des choses à propos de Dieu, de la formation de disciples et de la grâce que nous n’aurions autrement pas notées.
  2. Au-delà du congrès : Alors, en allant à l’Assemblée mondiale, à une Formación ou autre, soyons ouverts à ce que le Seigneur veut nous enseigner par Sa Parole : dans nos propres temps de méditation, dans l’enseignement des séances plénières et autour de la table alors que nous partageons ce qu’Il nous montre dans notre contexte.

Au cours de ces événements, nous entendons des histoires et nous avons accès à des ressources, des méthodes et à différentes façons d’aborder la Parole de Dieu. Cherchez à écouter, apprendre et identifier les bonnes pratiques (n’oubliez pas d’en prendre note) qui pourraient être utiles ou adaptées aux défis de votre propre réalité et culture. Soyez prêts à partager vos histoires, vos difficultés mais aussi là où vous avez vu du fruit dans votre interaction avec les Ecritures.

Ces échanges nous aideront à grandir dans notre manière d’aimer, d’étudier, de vivre et de partager la Parole de Dieu dans notre contexte de mission.

Paula et Ricardo
Leaders de l’équipe internationale de l’Interaction avec les Écritures de l’IFES

Formation en ligne à l’Interaction avec les Écritures

photo de la Bible et d'un bloc-notes

Photo by Debby Hudson on Unsplash

« J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on me posait des questions sur l’Interaction avec les Écritures pendant la formation, plutôt que de me dire quoi penser. Cette formation a aussi conduit à une transformation dans ma propre interaction avec les Écritures. L’une des choses que je retiens est de ne pas aborder les Écritures comme un exercice de cases à cocher ou de recherches mais comme une rencontre personnelle avec Dieu. »
Témoignage du Guyana

« Voir la passion du psalmiste pour la Parole dans le psaume 119 m’a convaincu : je veux cette passion, et je veux que les étudiants soient comme cela. »
Témoignage de l’Italie

Comment devenir plus conscient que l’Interaction avec les Écritures se rapporte à chaque aspect de la vie ? Une option est de participer à un parcours d’apprentissage avec des frères et des sœurs de notre union internationale. Nous voulons donc vous encourager à suivre la formation en ligne « Fondations de l’Interaction avec les Écritures », conçue pour préparer les personnes impliquées dans le ministère de leur mouvement national.

Cette formation n’est pas, selon nous, un cours où certains enseignent et d’autres apprennent. Au contraire, chacun y devient étudiant pour rencontrer le Seigneur et apprendre de Lui. Cette formation est basée sur l’écoute de Dieu par une étude assidue des Écritures, ce qui permet ensuite de créer un espace pour la réflexion personnelle, la communication, un échange de perspectives et d’expériences afin de favoriser une croissance mutuelle par la beauté du message que Dieu apporte à notre communauté par sa Parole.

Nous proposons la formation en ligne « Fondations de l’Interaction avec les Écritures » en trois langues. Elle se compose de deux parties de quatre semaines chacune, avec une semaine de pause au milieu.
Vous pouvez y participer de deux manières.

Option 1 : Inscrivez-vous pour l’une des cohortes de cette année en utilisant les formulaires suivants :

Anglais (débute le 4 septembre) : lien ici.
Espagnol (débute le 4 septembre) : lien ici.
Français (débute le 2 octobre) : lien ici.

Option 2 : Rassemblez une cohorte de votre mouvement national et de votre région. Vous pourrez ainsi choisir les dates et même ajuster la durée de la formation pour convenir à votre groupe.
Pour plus d’informations sur la planification ou pour d’autres explications détaillées, veuillez écrire à scriptureengagement@ifesworld.org.

Nous avons hâte de vous accueillir !

« J’ai développé une nouvelle appréciation et une nouvelle passion pour la Parole de Dieu. Cela m’a rafraîchi de suivre la formation. Je vois la Parole de Dieu plus comme un trésor qu’avant. À la fin de chaque séance, j’en voulais davantage. »
Un participant de l’Afrique du Sud

« Cette formation a conduit à un changement dans mon attitude et ma perspective. J’avais grandi en tant que chrétien mais je n’avais jamais pris le temps pour me demander : Quelles sont mes convictions ? Pourquoi est-ce que je lis ? Pour moi, cette formation était un appel de Dieu – un appel à une relation plus profonde, à me plonger plus profondément dans la Parole. »
Un participant de l’Ethiopie

L’équipe internationale de l’Interaction avec les Écritures de l’IFES

Donner de bons modèles dans l’Écriture

photo de MessayJ’ai fait mes premiers pas avec la Bible à l’école du dimanche quand j’étais en primaire et, simultanément, à la maison par les cultes familiaux. C’est à cette époque que j’ai eu ma première Bible et que j’ai commencé à lire par moi-même les paroles que j’entendais d’autres personnes enseigner.

C’était très précieux d’avoir l’occasion de grandir dans ma compréhension de la façon d’étudier la Bible. Au travers de ma participation à des ministères étudiants au lycée et à l’université, je me suis familiarisé avec la méthode connue sous le nom « d’étude biblique inductive ». Ensuite, en tant qu’équipier pour l’EvaSUE (le mouvement de l’IFES en Éthiopie), j’ai appris une approche appelée « la méthode d’étude du manuscrit ».

Les gens me demandent souvent de nommer mes passages de l’Écriture préférés. Cependant, il n’y a aucun passage en particulier que j’apprécie de cette façon. C’est plutôt que différents passages deviennent pertinents à différents moments de ma vie. Cela dit, à cause de la fréquence avec laquelle j’ai étudié la première partie de l’Évangile de Marc, j’ai appris à apprécier et chérir la manière dont Marc décrit les enseignements de Jésus sur l’obéissance. C’est particulièrement vrai de la parabole du semeur (ou devrait-on plutôt l’appeler la parabole des sols ?), qui renvoie au message plus large de cet Évangile sur la formation de disciples. Les enseignements de Jésus sur ce thème m’inspirent à voir les aspects quotidiens, pratiques et apparemment banals de la vie de disciple.

Quand je réfléchis aux besoins et aux défis de cette génération d’étudiants qui cherche à interagir avec les Écritures, j’ai deux observations principales. Premièrement, je pense que cette génération a besoin d’une base solide et de mentorat dans sa connaissance de base de la Bible, à la fois son méta-récit et ses plus petites parties. Ce point est également lié à la façon dont nos églises gèrent la formation de disciples. Deuxièmement, la génération chargée de préparer les étudiants à manier les Écritures doit montrer l’exemple en ce qui concerne l’application de la Parole dans nos contextes respectifs.

Enfin, j’aimerais partager certains de mes objectifs concernant la manière dont je vais continuer à grandir dans les Écritures. Premièrement, je souhaite constamment observer mon temps de culte personnel, pendant lequel je peux étudier la Bible. Deuxièmement, je devrais être un exemple pour les étudiants en obéissant à ce que je lis, prêche et enseigne.

Messay Imru
Coordinateur de l’Interaction avec les Écritures pour l’EvaSUE et membre de l’équipe internationale de l’Interaction avec les Écritures

Désapprendre et apprendre avec Paul

Pour la plupart d’entre nous dans le contexte africain, la prière et le recueillement sont un aspect indispensable de notre spiritualité. Nous prions et nous nous tournons vers Dieu pour toute chose, qu’il s’agisse de notre santé, de l’emploi, ou de prêts bancaires. Nous ne négligeons rien et ne laissons rien au hasard, car bien souvent nous ne pouvons pas compter sur nos systèmes !

Pourtant, aussi appliqués que nous soyons dans la prière, certaines de nos prières ne sont qu’une expression d’inquiétude. Leur contenu est étranger au langage et à la mentalité de la Bible. La même chose peut être dite de l’attitude de nos prières et des personnes qui les expriment. Elles sont souvent motivées par la peur et par le désir de manipuler tout ce qui est spirituel à notre avantage.

Voici quelques-unes des prières de Paul sur lesquelles nous nous sommes penchés lors d’une récente rencontre avec les équipiers de l’ESWAFES, le mouvement à Eswatini :

1) Paul remercie Dieu pour son peuple (p. ex. Romains 1:8-10, 1 Corinthiens 1:4, Éphésiens 1:16, Philippiens 1:3-4, Colossiens 1:3, etc.).

2) Paul demande à Dieu de leur accorder sa sagesse et sa connaissance (p. ex. Éphésiens 1:17, Éphésiens 1:18, Romains 15:13).

3) Paul demande aux gens de prier pour lui (p. ex. 2 Th. 3:1-2, Phil 1:22) et pour de nombreuses autres choses.

En considérant les prières de Paul dans le cadre de ces études, nous avons constaté que nous avions beaucoup à apprendre et à désapprendre. Nous devons désapprendre bien des pratiques auxquelles la prière a été associée dans notre contexte, tout comme les disciples devaient prier différemment des hypocrites et des païens dans leur contexte (Matthieu 6:5-8).

Voici quelques-unes des choses à désapprendre :

a) Dieu n’est pas un coursier que nous envoyons à droite et à gauche à notre guise par le biais de la prière.

b) La prière n’est pas une arme que nous utilisons pour changer l’avis de Dieu et accomplir notre volonté.

c) La prière transcende notre égocentrisme ; elle n’est pas centrée sur nous.

Ce sont des choses très difficiles à désapprendre car elles font partie de notre économie de la prière depuis aussi longtemps que notre salut et celui de nos pionniers ! Grâce à Dieu, les prières de Paul permettent de tirer de nombreux enseignements vitaux, dont les suivants :

(a) Les priorités de Dieu doivent devenir nos priorités dans la prière.

(b) La souveraineté de Dieu sur les affaires des hommes et sur sa création sont le fondement de notre confiance dans la prière.

(c) La soumission à la souveraineté de Dieu est la motivation ultime de toute vie de prière.

Pour entreprendre une réflexion sur la prière, je nous invite tous à examiner quelques-unes des grandes prières que les femmes et les hommes de Dieu ont faites dans la Bible. Essayons d’en tirer des enseignements. Les prières de Paul sont un merveilleux recueil pour les chrétiens d’aujourd’hui !

Mukululi Ncube, équipier de l’ESWAFES chargé de relancer le travail pionnier et membre de l’équipe internationale d’interaction avec les Écritures de l’IFES.

La Bible dans ma vie

La Bible est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Elle est un remède pour l’âme ; elle est le souffle de Dieu lui-même. À travers elle, Dieu interpelle et réconforte, reprend et restaure, exhorte et encourage. Elle est, dans son ensemble, la révélation de la vérité de Dieu à notre intention.

Pourtant, il peut arriver que la Bible soit mal utilisée. D’où l’importance de l’excellente discipline d’étude inductive de la Bible que propose l’IFES : apprendre à comprendre les Écritures sur leur propre terrain ; respecter le contexte et obéir au message, aussi inconfortable que cela puisse être.

L’étude de la Bible peut également trop facilement devenir un exercice abstrait. C’est pourquoi j’aime le fait que l’une des valeurs fondamentales de l’IFES n’est pas uniquement « la Bible », mais « l’interaction avec les Écritures ». Toute étude biblique ne doit pas ultimement et essentiellement être centrée sur nous, mais sur Dieu, son caractère et son invitation à nous plonger dans cette sainte révélation pour apprendre à mieux le connaître.

Lorsque Darrell Johnson a été interviewé à l’Assemblée mondiale 2015, il a expliqué comment, avant de lire un passage pour se préparer à prêcher, il se posait toujours la question suivante (en référence au Cantique des Cantiques) : « que me dit ce passage au sujet de celui que mon cœur aime ? ». Nous devrions tous nous poser cette question lorsque nous ouvrons les Écritures, que nous soyons prédicateur ou responsable d’étude biblique, ou pas.

Personnellement, ma relation avec les Écritures est passée par plusieurs étapes. J’ai eu le privilège qu’on me l’enseigne lorsque j’étais enfant, assis aux pieds de mes parents. J’étais un auditeur fasciné ; c’était une histoire pour moi au moment du coucher. À l’adolescence, lorsque j’ai consacré ma vie à Christ et que je lisais la Bible régulièrement comme une discipline spirituelle, je la considérais comme une histoire qui m’était adressée ; un ensemble d’exhortations qui m’aidaient à vivre une véritable vie de disciple.

En grandissant dans la foi, j’ai compris qu’il s’agissait d’une histoire qui me parlait de moi ; à travers la vie de ses héros imparfaits, j’ai clairement vu mes défauts, et je me suis émerveillé de la suffisance du Christ qui couvrait mes péchés. Alors que je l’étudiais de manière plus approfondie au séminaire, et que je me consacrais au ministère de la prédication, elle est devenue (pas toujours pour le mieux) une histoire de ma part ; des vérités que je me sentais chargé de transmettre aux autres. J’ai fini par me rendre compte que toutes ces perceptions devaient être réunies et, à mesure que je saisissais plus fermement la profondeur de la grâce de Dieu, elles sont devenues une histoire qui grandissait en moi. Lorsque j’interagis avec les Écritures, l’Esprit qui a inspiré ces auteurs est le même Esprit qui me convainc et me transforme. C’est un chemin sur lequel je suis encore en train d’avancer, et si je le peux, j’aimerais en embarquer d’autres avec moi.

David Montgomery, secrétaire régional de l’IFES Europe.

Transition de leadership

Être vivant implique toujours des changements. En septembre 2021, Ricardo Borges a succédé à Sabine Kalthoff au leadership du ministère de l’Interaction avec les Écritures de l’IFES. Sabine emploiera 30% de son temps pour continuer à servir l’IFES en tant que Secrétaire pour la Formation spirituelle, alors que la majorité de son ministère sera dévoué à un rôle pastoral au sein d’un établissement d’enseignement supérieur local. Ricardo et Sabine se sont interrogés réciproquement sur la transition à venir.

Ricardo, raconte-nous une expérience clé de tes quatre années en tant que Secrétaire associé pour l’Interaction avec les Écritures.

J’ai vécu tant d’expériences positives. L’une était de voir tous ces membres du personnel et tous ces étudiants, dans différentes régions du monde, ouvrir leur Bible pour explorer la Parole de Dieu afin de répondre aux enjeux de leur propre contexte. C’est vraiment phénoménal de faire l’expérience que la Parole de Dieu est pertinente pour l’ensemble de notre vie.

Ricardo, qu’est-ce qui te motive à continuer dans le ministère international de l’Interaction avec les Écritures ?

Le fait que nous avons une Union mondiale avec une telle richesse qui découle de la diversité des gens, des cultures et des différents arrière-plans. J’ai hâte de voir comment nous grandirons dans les différentes perspectives qui nous permettent de mieux écouter le Seigneur à travers les Écritures. Je suis impatient de voir nos partenariats se développer afin de témoigner du Seigneur dans nos différents contextes.

Sabine, raconte-nous un souvenir précieux de tes dix années en tant que Secrétaire pour l’Interaction avec les Écritures.

Oh, il y en a tellement qu’il est difficile de choisir. Un souvenir vient d’une consultation de l’IFES sur la formation qui a eu lieu au Ghana. J’avais animé une étude biblique après laquelle un collègue du Nigéria est venu me partager comment la Parole de Dieu lui avait parlé. J’étais remplie d’émerveillement – la Parole de Dieu parle au-delà des cultures. Je le savais déjà mais c’était complètement différent d’en faire l’expérience. Cela a fait grandir ma confiance et mon émerveillement par rapport à la Parole de Dieu.

Sabine, à quoi ressemblera ton nouveau rôle avec l’IFES ?

En tant que Secrétaire pour la Formation spirituelle, mon souhait est d’aider le personnel à s’épanouir dans sa relation avec Jésus. À l’IFES, nous sommes habitués à travailler dur mais nous oublions parfois de laisser la place dans notre vie pour que Dieu nous rencontre, nous nourrisse, nous façonne – comme individus et comme équipe. Mon souhait est d’aider à développer cette habitude, par exemple, en animant des séances d’Interaction avec les Écritures avec le personnel, en organisant des retraites du personnel et en cheminant aux côtés de personnes individuelles. (Vous pouvez lire la suite ici.)

Une vision qui grandit

écrit par Jacob Varghese, équipier avec UESI Inde

Mon chemin dans l’interaction avec les Écritures remonte à l’époque où j’étais étudiant. À ce moment-là, je suis entré dans une relation personnelle avec Jésus comme mon Seigneur et Sauveur, et j’ai commencé à me lier profondément avec la Parole de Dieu. Étudier la doctrine m’a aidé à voir la Bible comme la Parole de Dieu inspirée et m’a convaincu du besoin de réfléchir à cette Parole. Parallèlement, on m’a introduit à la discipline du « temps de silence » et j’ai commencé à la pratiquer avec sincérité. Faire cela a posé une bonne fondation pour ma foi.

Cependant, je n’ai pas réalisé que je ne faisais que lire et réfléchir sur quelques passages. Je les appliquais à ma vie, mais rapidement, je me suis lassé de la lecture de la Bible. J’ai continué à la lire, mais uniquement comme un exercice, comme de l’exercice physique pour mon corps. Lentement, j’ai commencé à me retirer et à n’avoir mon temps de silence que lorsque cela m’arrangeait. J’étais loin de me douter que, même durant cette période, mon Dieu travaillait activement en moi et me façonnait.

Faire une pause. Quand on voyage, on fait des pauses pour se rafraîchir. Mais pour moi, la pause sur ma route fut une chute. Mes collègues de travail et les autres étudiants de l’union ne se sont jamais rendu compte de la lutte que je connaissais. C’est dans cette période que j’ai rencontré le révérend Koichi Ottawa (alors secrétaire régional pour l’Asie de l’Est). Il m’a demandé très directement : « Comment va ton cheminement avec Dieu ? » Cela m’a pris par surprise, mais j’ai répondu honnêtement. Ottawa m’a aidé à recommencer ma route avec Dieu et sa Parole. J’ai réalisé que l’interaction avec les Écritures n’était pas un devoir ou une simple discipline ; c’est le Seigneur qui marche à mes côtés et qui me parle : cela comprend du plaisir, des disputes, des expressions de déception, de la joie et de la reconnaissance. L’Écriture est devenue la charpente de ma vie.

Une vision renouvelée. Au travers du ministère mondiale de l’Interaction avec les Écritures de l’IFES, ma vision s’est élargie. J’ai commencé à comprendre de manière approfondie qu’interagir avec l’Écriture était un cheminement en cours dans une relation active avec notre Seigneur Dieu. J’ai reconnu que l’Écriture ne concernait pas seulement ce que Dieu avait fait pour moi, mais qu’elle me plaçait aussi dans la grande histoire de Dieu.

L’interaction avec les Écritures est tellement plus que des techniques : c’est une invitation à continuer de grandir dans notre relation avec Jésus et son monde. En comprenant cela de plus en plus profondément, j’ai reconnu que j’avais la responsabilité de commencer à construire des vies centrées sur l’Écriture.

La prochaine étape pour moi consistait à partager cette vision avec des individus, ainsi qu’à les édifier en tant que multiplicateurs de cette vision. J’ai pris la décision, en toute conscience, qu’à la mesure de mes capacités, je me focaliserai sur des personnes et des programmes de formation en petits groupes, sans attendre que de plus grands groupes ne se forment. Mon chemin se poursuit avec la vision de voir des jeunes interagir activement avec Dieu, sa Parole et son monde.

Connaître la transformation

écrit par Daniel, étudiant du Timor oriental

Comment changer nos anciennes manières de vivre en nouvelles ? Nos efforts ne seront pas suffisants pour vaincre les ténèbres. D’autant plus si nous avons des souvenirs qui ne nous lâcheront pas jusqu’à notre mort. Je luttais avec de tels souvenirs qui me hantaient.

En voyant des amis décider de suivre Dieu pleinement, je me suis également senti poussé à le faire. À cette même époque, j’avais faim intérieurement, je me sentais vide ; j’avais l’impression que j’allais me noyer. Une nuit, j’ai commencé à avoir envie de lire la Parole de Dieu. Alors que je marchais dans la rue cette nuit-là, arrivé à un carrefour, j’ai tourné en direction de la maison d’un équipier. Je lui ai demandé si nous pouvions étudier la Parole ensemble, et il a accepté avec joie. Notre cheminement dans l’étude de tout l’Évangile de Luc nous a pris environ cinq mois.

Tout au long de l’étude, j’ai été inspiré par le caractère de Jésus et le fait que la vie des gens était transformée après l’avoir rencontré. J’ai vu comment Jésus restaure la dignité des gens, comme lorsqu’il a guéri l’aveugle. J’ai aussi vu que ces personnes étaient réellement touchées par ce que Jésus leur faisait. Ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est le fait que Jésus soit venu d’en haut pour vivre une vie simple parmi d’autres. Il n’a pas choisi de vivre comme un magicien de scène. J’ai appris que la clé pour transformer ma vie, c’est d’avoir la FOI en Jésus.

Lire l’Évangile de Luc a changé ma manière de penser. J’ai compris que la vie ne consiste pas seulement à connaître Dieu dans notre tête, mais aussi dans notre cœur. J’ai appris à ouvrir ma vie pour que Jésus me remplisse et brille de sa lumière en moi. J’ai aussi commencé à comprendre qu’il serait injuste de rester silencieux sur ce que le Saint Esprit avait fait en moi.

J’ai commencé à remarquer des amis autour de moi avec la même faim de la Parole ; le sujet de la vie et Dieu n’arrêtait pas de surgir dans nos conversations et sur les réseaux sociaux. Nous avons donc décidé avec joie de former un petit groupe d’étude biblique. J’ai vu des changements chez mes amis : ils ont de nouvelles valeurs dans la vie, et ils la voient différemment qu’ils ne le faisaient dans leurs anciennes manières de vivre.

Au fur et à mesure que j’apprends à connaître Christ, Jésus m’aide à trier les sacs que j’avais accumulés dans mon passé en les cachant sous le tapis. C’est une expérience douce et douloureuse. Même si ça fait mal, je sais que Christ est avec moi et que ce processus est nécessaire pour vivre une vie juste. C’est comme un travail en cours avec Jésus qui continuera jusqu’au jour où je le rencontrerai. J’appelle ce processus : « La transformation ne consiste pas seulement à changer mais à construire. »

témoignage traduit de la langue tétoum

Alan est venu à Dieu

* Les noms ont été modifiés en raison du caractère sensible des lieux.

[Photo by Erika Giraud on Unsplash]

Je veux partager avec vous comment je suis venu à Dieu. Je ne le cherchais pas – il m’a trouvé. Il est venu à moi au moment le plus difficile de ma vie. Je suis arrivé à un point où je voulais me suicider.

C’était quelque chose d’inattendu. Je marchais près de mon université. J’ai vu cette étudiante distribuer des dépliants. Je suis allé vers elle, et d’une certaine manière cette personne semblait briller. Après avoir pris ce dépliant, j’ai réfléchi longtemps. Et j’ai finalement décidé d’aller à cette réunion. Ce soir-là, la discussion portait sur la vérité et elle s’est conclue par cette pensée : « la vérité vous rendra libre ». Ça m’a frappé.

« Mais pour nous, en tant qu’équipier, Alan semblait très douteux. Il a posé beaucoup de questions sur qui nous sommes. Mais il semblait aussi avoir beaucoup de vraies questions sur la foi. Nous nous sommes demandé s’il était un espion, alors nous avons choisi de ne pas le rencontrer. Nous lui avons dit qu’il pouvait lire la Bible s’il voulait trouver des réponses à ses questions.

C’est ce qu’il a fait ! Il a téléchargé la Bible sur son téléphone et a cherché sur Google par où commencer la lecture. Il a commencé avec l’évangile de Jean. C’était à la lecture des Écritures qu’il a pu prendre la décision de suivre le Christ. »

Je suis allé voir les équipiers de l’IFES et j’ai dit : « Je veux connaître Dieu, connaître Jésus et grandir en lui ». Dieu a commencé à tout changer dans ma vie. Mes amis m’ont rejeté. Quand j’ai lu la Parole de Dieu, cela m’a conduit à pardonner à mes parents. Ils ont été étonnés – et ont commencé à se demander pourquoi.

« Nous avons découvert plus tard que le père d’Alan travaillait dans le département des affaires religieuses du ‘KGB’ dans notre pays. C’est pourquoi il semblait si bien connecté et curieux. Pourtant, son intérêt était sincère ; nous avons commencé à le rencontrer pour une étude biblique individuelle. »

Quand mes parents ont appris que j’allais à des études bibliques, ce fut un choc pour eux. « Nous n’avons pas besoin d’un fils comme ça. » Je me suis demandé quoi faire. Mon père a dit « Tu choisis : la famille ou Dieu ». J’ai donc commencé à rassembler mes affaires.

Puis mes parents ont dit : « Reste, nous allons te tirer d’affaires ». Je ne suis pas allé à l’église pendant deux semaines. J’ai rencontré différentes personnes. J’ai rencontré un mollah. Ils m’ont emmené à la mosquée, et à travers tous ces contacts, j’ai compris qu’il y a quelque chose dans mon cœur, que le salut est en moi, c’était incroyable. J’ai commencé à demeurer dans la Parole de Dieu et j’ai compris à quel point Dieu m’aime. Je suis reconnaissant à Dieu qu’il y ait ce ministère par lequel je suis venu à Dieu.

« Pendant ce temps, nous avons étudié 1 Pierre avec Alan, sur la manière de s’attacher fermement à Jésus au milieu des souffrances. Il a dit : « J’ai senti que cela a été écrit juste pour moi ». Alan était étudiant en dernière année. Et il a dit qu’il ne voulait rien faire d’autre dans la vie que d’aider les autres à trouver le Christ. Il a maintenant rejoint notre mouvement IFES en tant que stagiaire dans une autre ville où il peut avoir plus de liberté vis-à-vis de ses parents. Sa passion est d’aider les autres à rencontrer Jésus dans sa Parole. »

 

Nina: Professeur et en recherche

* Les noms ont été modifiés en raison du caractère sensible des lieux.

[Photo by Ifrah Akhter on Unsplash]

Nina est une femme remarquable. Elle est une mère célibataire qui occupe plusieurs emplois pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle est professeur d’université et professeur de langue privée pour les enfants locaux et étrangers qui ont besoin d’apprendre une langue locale. Même avec un tel emploi du temps, elle a le temps de réfléchir et de rêver à ce que pourrait être la vie.

Nina est issue d’un groupe ethnique minoritaire dans un pays à majorité musulmane en Asie. Cette ethnie a très peu de croyants… et elle ne suit pas encore le Christ elle-même. Mais en entendant son histoire, il est clair que le Dieu de toute la création la poursuit…

Il y a eu des « travailleurs » sud-américains qui se sont liés d’amitié avec elle et l’ont aidée à traverser des moments difficiles. Il y a eu l’invitation fortuite à travailler dans une école privée fondée par des chrétiens. Il y a eu les nombreuses amitiés qu’elle a nouées, les conversations sur la foi et la façon dont elle a vécu une atmosphère de travail différente lorsqu’elle était entourée de croyants en J.

Marie, une étudiante plus âgée et une croyante mûre, a souvent prié pour elle. Elle a observé et attendu les occasions de partager la Parole avec elle. La patience de Marie ne signifiait pas l’inaction mais une prière active. Pendant ce temps d’attente et de prière, l’amitié et la confiance ont grandi. Nina a commencé à parler à Marie de sa famille et de son histoire. Elle a fait part de ses espoirs et de ses rêves. Quand Nina a eu un deuil dans sa famille, elle a parlé à Marie de la mort, ce qui a donné l’occasion de partager un verset des Saintes Écritures. Mais le grand désir de Marie était de lire la Bible avec Nina, afin que Nina puisse entendre parler de Dieu et le rencontrer dans Sa Parole …

Au bout d’un moment, Nina elle-même a demandé à Marie si elles pouvaient lire la Bible ensemble. Nina a invité Marie, et non l’inverse – et de là a commencé un rythme de rencontres en dehors des leçons et de lecture des Écritures ensemble.

Marie a accompagné Nina à travers la Bible, en commençant par le début… et en lui faisant découvrir le grand récit des Écritures. Elle lui a présenté Dieu dans ces histoires et elle a vu ses interactions avec les gens. Elles ont retracé la grâce de Dieu à travers la Bible, ce qui les a conduit à l’histoire de la bonne nouvelle.

Marie a demandé à Nina de trouver les passages, de les lire à haute voix et de résumer ce qu’elles avaient lu ensemble. De cette façon, elle a appris par elle-même le grand récit de l’amour et du dessein de Dieu.

Pendant une partie de la pandémie de coronavirus, elles se connectaient même tous les jours et lisaient l’Évangile ensemble. Nina a appris à prier et à lire avec cette bonne amie chrétienne.

Et même si la Bible, dirait-elle, n’est pas encore « son » livre, Nina a partagé ces histoires qu’elle entendait et apprenait avec ses amis parce qu’elle était tellement émue par ce qu’elle lisait et tellement convaincue que ces histoires seraient d’une aide pour ses amis…